Si la douleur est plus sournoise, maux de tête, de ventre, de dos, de jambes, de gorge, malaise, ou autre, un spécialiste va devoir donner son diagnostic pour vous prescrire un traitement approprié. Il se peut qu’elle nécessite toute une batterie d’examens, de sang, de selles, d’urine, de tension, de radio, de scanner, d’IRM, si elle n’apparaît pas comme la manifestation évidente d’une affection courante et facilement reconnaissable. Les résultats permettront d’orienter vers une thérapie médicamenteuse appropriée.
Par contre, il existe des douleurs chroniques qui se développent suite à une maladie, comme l’arthrite, le cancer, les rhumatismes, des inflammations nerveuses, une blessure du passé qui a laissé des lésions irréparables dans l’organisme et sur le corps. Ces douleurs se révèlent être très handicapantes et invalidantes selon les cas, laissant souvent le patient démuni face à une souffrance sourde, dont il a du mal à parler, un peu tabou, car elle n’est pas visible à l’œil nu, comme cela peut être vécu dans le cadre de la fibromyalgie. L’individu est perclus d’une douleur latente plus ou moins intense. Et parfois la compréhension du mal, sa détection peut s'avérer longue, nécessiter la rencontre de nombreux spécialistes avant de déterminer les causes réelles. Dans ce cas, le médecin traitant doit être particulièrement à l’écoute de son patient, l’ausculter, lui poser les bonnes questions, découvrir les symptômes qui l’ont amené à consulter, afin de dresser un tableau clinique de son cas.
Le médecin possède à sa disposition de nombreuses techniques pour élaborer le diagnostic, tant par le dialogue que par l’examen in vivo, c'est-à-dire dans le corps du patient, comme cela est possible grâce à l’imagerie médicale, mais aussi in vitro, à partir de prélèvements, d’échantillons divers prélevés sur le corps du patient. Selon la gravité d’une maladie, l’énoncé du diagnostic peut être un moment difficile pour le médecin, déontologiquement parlant. Ce moment doit contribuer à préserver l’intégrité du patient tout en favorisant sa capacité à organiser sa vie en sachant clairement de quoi il souffre. L’entretien doit se dérouler dans un climat de confiance et d’écoute, pour ne pas perturber davantage le malade. L’approche et la connaissance de la maladie qui s’en suivra détermineront le degré d’appréhension de celui qui va devoir adapter son quotidien en fonction d’elle.